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URBANIMO

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17 avril 2010

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Compte-tenu de la dégradation des sites naturels, des campagnes et de la diminution des superficies des espaces sauvages, de nombreux animaux tentent de s'acclimater à la vie urbaine.
il est assez simple de favoriser leur implantation en appliquant quelques recettes listées dans ce blog.

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17 avril 2010

FAIRE REVENIR LES PAPILLONS

    Aménager son jardin  

 

 

      Avec quelques gestes simples, vous pouvez faire de votre jardin un paradis pour les papillons… et les chenilles ! Pour aller plus loin, « Mes 10 engagements pour le jardin » vous aideront à       jardiner tout en favorisant la biodiversité et l’environnement !
   

   

 

      « Mes 10 engagements pour       le jardin »    

   

 

      Quelques principes de base    

   

             

        © D. Nill / Biosphoto       

   

1. Les papillons apprécient moins les jardins tirés au cordeau ! Un style désordonné, aux plates-bandes incurvées et aux combinaisons asymétriques d'arbustes, de fleurs, de     couleurs et de textures, convient mieux pour attirer les papillons. Les plates-bandes de fleurs ayant comme plantation de fond des arbustes seront plus visitées.

   

2. Les papillons ont besoin de soleil pour se réchauffer. C'est pourquoi on les observe les jours ensoleillés et chauds, tandis que le temps frais et pluvieux     les rend plutôt inactifs. Les plantes ou massifs à papillons seront donc installés en priorités dans les endroits bien ensoleillés !
   

 

             

        A éviter !       

      

        © L. Brotchie / Biosphoto       

   

3. Les papillons ont aussi besoin de protection contre le vent. Si vous possédez de grands espaces, la plantation d'arbres en atténuera     les effets. Sinon, des massifs d'arbustes et des clôtures recouvertes de plantes grimpantes joueront le même rôle. Les haies irrégulières sont     aussi préférables : les haies de thuya ou de cyprès, denses et linéaires, ne brisent pas le vent mais créent des micro-tourbillons peu appréciés des papillons.    

 

             

        Demi-deuil butinant de l'ail sauvage       

      

        © F. Cardinaux / Biosphoto       

   

4. Il est important de toujours s’inspirer des milieux alentour. Faites une distinction entre les milieux forestiers, les petits bois, les champs sauvages,     les friches, etc… Chaque type d’habitat attire des espèces particulières. Notez les espèces observées et les plantes utilisées soit comme nourriture par les chenilles, soit comme source de     nectar. Vous pouvez avoir les mêmes dans votre jardin en laissant les plantes à papillons qui poussent naturellement, ou en plantant des espèces qui leur conviendront.    

      Mettre en place une prairie fleurie naturelle    

   

 

      Pour ceux qui n’auraient pas la patience d’attendre la venue des plantes naturelles ou d’aller récolter les graines dans la nature, il existe des mélanges disponibles en jardineries pour mettre       en place des prairies fleuries. Royalfleur, en collaboration avec un entomologiste, des apiculteurs et Noé, a élaboré le mélange « Miel & Papillons » pour       fournir du nectar et du pollen tout au long de l’année aux pollinisateurs.
      
      Pour en savoir plus : www.royalfleur.com    

   

 

      Pas de papillons sans chenilles !    

   

             

        Grand paon de nuit       

      

        © D. Bringard       

    Si l’on veut des papillons, il faut accepter les chenilles ! Pas question de laisser partir sous la dent des Piérides tous vos choux mais laisser pousser des espèces sauvages permettra de     contenter ces gourmandes. Les chenilles ont souvent un régime alimentaire spécifique selon les espèces et ne se nourrissent que d’une ou quelques plantes. Saule,     viorne, sureau, épilobe, salicaire, cardamine, ortie sont particulièrement appréciées, tout     comme les mélanges de trèfle et de graminées de la prairie fleurie.    

       

   

 

      Des plantes à fleur pour nourrir les papillons adultes    

   

             

        Machaon sur une Ombellifère       

      

        © A. Maurer / Biosphoto       

    Au moment de choisir les plantes à fleurs, pourquoi ne pas favoriser celles qui, en plus d’être belles, attirent les papillons ? Pour les contenter, le maître mot est diversité. Associez     aux endroits ensoleillés des grimpantes, des annuelles, des vivaces, des arbustes : plus le choix sera vaste et la période de floraison étalée dans le temps, plus vous aurez de chance d’attirer     les papillons dans votre jardin !
    Les papillons adultes apprécient de très nombreuses fleurs, pourvues qu’elles contiennent du nectar… et que celui-ci soit accessible ! Evitez ainsi les fleurs "améliorées" à corolle multiple ou     très grande, aux coloris extravagants. Plus la plante est semblable à ce que l’on trouve dans la nature, plus les papillons la trouveront à leur goût.
    Un petit truc pour que vos massifs soient encore plus attractifs : associez des fleurs de couleurs jaune et mauve, ces deux couleurs sont les plus attirantes pour les papillons.

    Voici quelques plantes particulièrement appréciées des papillons – se ne sont pas les seules : observez dans les jardins que vous visitez quelles sont les variétés qui leur conviennent !    

       

   

 

      L’arbre à papillons : attention espèce introduite !    

   

             

        © A. Matt / Biosphoto       

    Même si son utilisation est souvent conseillée pour attirer les papillons, il est préférable d’éviter de planter "l’arbre à papillons" (Buddleya sp). Cette espèce, originaire     d’Extrême-Orient, est considérée comme une espèce envahissante en France : elle prend parfois la place d’espèces locales dans les milieux naturels de nos régions.
    Si vous avez un buddleia chez vous, pensez à couper les fleurs sitôt la floraison terminée : vous éviterez ainsi qu'il ne se propage là où il n’est pas désiré.    

 

      Terrasses et balcons à papillons    

   

             

        © A. Thaïs / Biosphoto       

    Un jardin miniature ne peut espérer attirer autant de papillons qu’un grand terrain, mais il est toutefois possible d’en tirer partie ! Les pots doivent être placés dans un endroit     ensoleillé et abrité et, pour une plus grande efficacité, groupés les uns près des autres plutôt qu’éparpillés.

    Les papillons apprécient les fleurs aux couleurs vives et sont particulièrement friands des aromates (thym, verveine, fenouil, basilic, ciboulette...) !    

 

      L’eau, indispensable aux papillons    

   

             

        © A. Thaïs / Biosphoto       

    Comme tous les êtres vivants, les papillons ont besoin d’eau. Créer une mare, installer un petit bassin ou une fontaine dans votre jardin invitera les papillons mais aussi les libellules,     les abeilles, les coccinelles, les batraciens et les oiseaux… À défaut de mare ou de point d’eau conséquent, une simple petite flaque peut enchanter de nombreux oiseaux pour leur baignade     quotidienne. En été, les papillons peuvent même se contenter d’une simple soucoupe d’eau, peu profonde, pour se désaltérer.    

 

      Le moins possible de pesticides…
      
      Une utilisation excessive de pesticides, comme tout excès, est mauvaise pour l’ensemble de la faune et de la flore du jardin, et pour notre environnement. Pour ne pas transformer votre jardin       en désert écologique, quelques règles de bon sens : les pesticides sont des médicaments pour les plantes. Le respect des doses est nécessaire pour assurer l’efficacité du produit mais aussi       pour ne pas endommager la plante traitée et son entourage.
      Pour éviter de traiter des insectes qui n’attaquent pas la plante, choisissez un produit de traitement ciblé. Si vous avez un doute sur l’origine de l’infestation de votre plante, apportez une       feuille malade ou une photo à votre jardinerie. Il vous sera alors indiqué le bon produit. Ne traitez que la plante malade, et ce, par un temps sans vent pour ne pas asperger d’autres végétaux.       Enfin, préférez les insecticides biologiques lorsque vous le pouvez, qui se dégradent plus rapidement et présentent moins de risque pour l’environnement. Avec un peu de temps, vous vous       apercevrez qu’un jardin bien équilibré ne nécessite pour ainsi dire jamais de pesticides.
      Reportez-vous à nos conseils sur l’Engagement n° 5.    

   

 

      Herbes aromatiques    

   

             

        © L. Brotchie / Biosphoto       

    Thym, romarin, lavande, sauge, serpolet, menthe verte, fenouil, basilic, ciboulette, estragon, mélisse, origan et sarriette ne font pas le seul bonheur des cordons bleus. Ces plantes     nectarifères constituent également une source importante de nourriture tant pour les chenilles que pour les papillons. Leur large palette de senteur, leur intérêt à la fois écologique et     culinaire en font des indispensables du jardin.    

 

      Haies    

   

             

        Une haie variée : un atout pour la biodiversité !       

      

        © A. Thaïs / Biosphoto       

    Quand on évoque les haies, beaucoup comprennent thuyas, cyprès ou laurier cerise, protection végétale taillée au carré et limitant un terrain. Pourtant une haie champêtre et diversifiée,     composée d’une grande variété d’arbustes et de plantes grimpantes demeure le point de départ incontournable d’un jardin naturel et vivant. En plus de son rôle de brise-vue préservant l’intimité     de celui qui la plante, la richesse de la vie animale qui s’y réfugie fait qu’elle a un rôle essentiel pour le maintien de nombreuses espèces. Elle garantit par ailleurs un jardin animé de divers     chants d’oiseaux.    

 

      Un petit coin de nature sauvage    

Faites une petite place dans votre jardin aux fleurs sauvages, laissez un coin de votre jardin en friche, tels pourraient être les gros titres d’une revendication pro biodiversité. Pour     cela, rien de plus simple… Ne rien faire, ne pas intervenir mais attendre et observer pousser les « herbes folles », que vous ne faucherez qu’une fois l’hiver arrivé. Vous serez bien vite     récompensé par la visite de nombreux hôtes : papillons bien sûr, mais aussi sauterelles, crapauds, lézards, hérissons et oiseaux.

   

Une jachère à papillons

    Afin de laisser reposer votre potager, pourquoi ne pas lui offrir quelques mois de répit ? En effet, une jachère plantée en « engrais vert » tels que phacélie, vesce, lupin ou moutarde, par     ailleurs fort décoratives, apporteront à votre terre un repos salutaire tout en permettant à de nombreuses espèces de papillons de s’épanouir.    

 

      Le lierre, ami des papillons    

   

             

        © M-G. de Saint Venant / Biosphoto       

    Comment les papillons passent-ils l’hiver ? Certains migrent vers les contrées plus clémentes du Maghreb ou même d’Afrique subsaharienne. D’autres laissent la tâche de survivre aux frimas à     leurs œufs ou leurs chrysalides, bien protégés dans le sol ou au milieu des végétaux. D’autres enfin commencent à hiverner sous forme adulte dès l’arrivée des mauvais jours. Pour ces derniers, le     lierre est indispensable : c’est sous ses feuilles persistantes, bien protégés, qu’ils attendront le printemps. Si vous voulez être parmi les premiers à découvrir des papillons dans votre jardin     en mars, laissez se recouvrir de lierre un coin de mur, un grillage ou un vieil arbre.  

17 avril 2010

RAISON D'ETRE DES NICHOIRS ET ABRIS

Participer à la protection des oiseaux sauvages, en particulier, fringillidés migrateurs et rapaces diurnes et nocturnes.
  Développer les actions de sauvegarde pour les hérissons et les abeilles.
  Aider les personnes âgées à ne pas laisser se multiplier leurs chats.
 

 

    Pourquoi des nichoirs  

Parce que les biotopes s'appauvrissent, les haies et les arbres morts disparaissent, oiseaux et chiroptères trouvent de moins en moins d'espaces pour nicher. En outre, granges agricoles   toujours ouvertes et greniers ou clochers aux ouvertures non grillagées sont devenus rares. Ajoutons que les pics, grands constructeurs de nichoirs naturels, sont victimes de la pollution par les   pesticides, ainsi que de pratiques sylvicoles destructrices de la nature, sans parler des chasseurs qui n'hésitent pas à tuer ces magnifiques oiseaux pourtant protégés…
  Pour ces raisons, il est important de fournir des abris artificiels de remplacement sous forme de nichoir, gîtes ou refuges.

 

    Quand installer les nichoirs  

 
  •       petits oiseaux : Octobre à début février    
  •       Chouettes : Septembre - Novembre    
  •       hérisson : Mars à mi-Septembre    
  •       chauve-souris : idem    
17 avril 2010

NICHOIRS OISEAUX

 

      Nichoirs pour oiseaux    

   

      Voici 3 types de nichoirs :    

(NB, il en existe d'autres)    

                                           
            
  •                 boîte              
  •                 avec balcon              
  •                 pour semi-cavernicoles              
         
 

    Nichoir boîte pour oiseau cavernicole  

 

    Le nichoir boîte est un simple parallèpipède percé d'un trou d'accè s.
    Éventuellement, son toit est incliné (recommandé si vous le pouvez).
    En raison de sa forme rudimentaire, il est très important de bien placer ce nichoir. Pour les dimensions, voyez ci-     dessous.  

 

    Nichoir à balcon pour oiseaux cavernicoles  

 

    Ce second modèle pour oiseaux cavernicoles est bien plus sûr.    

      Plan d'un nichoir à balcon :    

   
      vue de face du nichoir      Plan d'un nichoir pour oiseau avec balcon    
   

      NB :
      - pensez, pour plus solidité à ne pas placer les vis (ou les clous, mais les vis, c'est mieux) dans le même sens. Regardez bien le dessin : la tête est tantôt à l'intérieur, tantôt à       l'exté rieur, de façon symétrique.
      - Les dimensions correspondent à de petits oiseaux, pour de + grosses espèces : augmentez les proportions. Pour le trou d'accès, un diamétre de 4 cm semble une bonne (grosse) moyenne. À       titre indicatif, voici les dimensions idéales pour quelques oiseaux qui apprécient les nichoirs :    

   

      - pic épeichette : 32 à 34 mm
      - mésange charbonnière : 32 à 34 mm
      - mésange bleue : 27 à 28 mm
      - moineau friquet : 32 à 34 mm
      - sitelle torchepot : 32 à 34 mm
      - rougequeue à front blanc: ovale de 80 mm de longueur et de 60 mm de hauteur
      - pic épeiche : 46 mm (augmenter les proportions du plan, en prenant pour base la hauteur intérieure qui doit être de 35 cm, tandis que la largeur int. atteint 13 cm sans compter le balcon et       que le trou d'envol est à 5 cm du bord du toit).
      - pic vert : 60 mm (augmenter les proportions du plan, en prenant pour base la hauteur intérieure qui doit être de 42 cm, tandis que la largeur int. atteint 18 cm sans compter le balcon et que       le trou d'envol est à 6 cm du bord du toit).
      - huppe : 78 à 80 mm (augmenter les proportions du plan, en prenant pour base la hauteur intérieure, la largeur int. et l'espace entre le bord du toit et le trou d'envol indiquées pour le pic       vert).
      -chouette chevêche : cf huppe.
      - pic noir : 85 mm (augmenter les proportions du plan, en prenant pour base la hauteur intérieure qui doit être de 44 cm, tandis que la largeur int. atteint 20 cm sans compter le balcon et que       le trou d'envol est à 8 cm du bord du toit)
      - chouette hulotte : 90 mm (augmenter les proportions du plan, en prenant pour base la hauteur intérieure, la largeur int. et l'espace entre le bord du toit et le trou d'envol indiquées pour le       pic noir).
      Ces valeurs sont calculées en fonction des trous que creusent dans la nature les divers pics dans les arbres morts et des capacités des oiseaux cités à s'y introduire. Cela est important, car       deux couples d'une même espèce ne peuvent cohabiter sur un terrain trop petit (ex. une distance de 60 m est requise entre deux nichoirs pour mésanges charbonnières), par contre vous pouvez y       installer de quoi loger des espèces différentes, par le choix des dimensions. Ainsi ne verrez vous jamais de mésange charbonnière dans un nichoir au trou de 28 mm, trop petit pour elle, mais       qui convient à sa cousine bleue).
      (Comme les pics sont victimes des pesticides et les vieux arbres de la tempête — un peu — et des tronçonneuses — beaucoup —, vous comprenez pourquoi les oiseaux ont besoin de nichoirs).    

 

    Nichoirs pour semi-cavernicoles  

 

    Plan d'un nichoir pour oiseaux semi-cavernicoles :  

  nichoir pour oiseau semi cavernicole

 

    Ce nichoir convient aux oiseaux suivants : Rouge-Queue Noir, Bergeronette Grise, Gobemouche Gris…
    NB : Percez 4 petits trous aux 4 coins du fond, par sécurité pour éviter que l'eau stagne au fond en cas d'inondation. Cela dit le mieux est de faire très attention à bien placer ce nichoir, de façon à ce que l'eau n'entre pas.  

 

    Conseils pour la fabrication des nichoirs  

 

    .Si vous n'avez pas de quoi percer des trous d'accès ronds, percez des trous à angles     droit. (voir dessins ci-dessous)    

                                                     
            trou rond pour l'entrÈe du nichoir                       trou carrÈ pour l'entrÈe du nichoir          

.Prenez des planches en bois massif et non en aggloméré. Vous pouvez     notamment en acheter directement à bon marché auprès de la plupart des scieries.
    .Respectez le plan de façon à sécuriser la construction : le fond ne doit pas     pouvoir se détacher.
    .Utilisez des clous et non de la colle (cf supra)
    .Ne peignez pas le nichoir et ne poncez pas l'intérieur. La peinture est     toxique, les ruguosités facilitent l'accès. Si le bois utilisé vous semble trop clair, donc trop visible, vous pouvez le teindre en le frottant avec du brou de noix, ou en brûler légérement la     surface externe pour la noircir.
    .Prévoyez un accès (toit amovible). En effet, il est préférable de vider le     nichoir lorsque celui-ci a été dé serté par ses habitants, au cours de l'automne. Avant de vider le nichoir, assurez vous qu'il n'est pas rempli par le nid d'un charmant lérot. Si c'est le cas,     si au lieu du nid creux d'un oiseau, vous apercevez une boule de foin et de poils, laissez en paix le joli petit mammifère.
    .Hormis ce nettoyage pré-hivernal, résistez à la curiosité : ne troublez     pas l'intimité des habitants! Contentez vous de les observer d'assez loin (usez de jumelles).
    .Enfin, ne placez surtout pas de baguette ou autre reposoir sur le panneau     facial, cela faciliterait la tâche des prédateurs!    

      Terminons en ajoutant que, si vous n'êtes pas bricoleur, de nombreuses associations de protection de la Nature fabriquent et/ou vendent des nichoirs. C'est le cas de nombreux CPN (voir bibliographie et adresses utiles) et de la revue La       Hulotte    

 
17 avril 2010

ABRIS INSECTES

Favoriser la présence des insectes auxilliaires en installant des abris.
 
  abeille-maconne-nid.jpg

 

    Pourquoi poser des nichoirs et abris pour les insectes ?  

 

    Les insectes ont besoin d'abris pour y construire leur nid, pour passer l'hiver ou simplement la nuit ou le jour. Un jardin naturel à la végétation sauvage variée et recelant de nombreux     micro-milieux (bois morts, mousses, pierres, feuilles mortes, etc.) offre suffisamment d'abris. Il est alors superflu de poser des nichoirs.  

 

    Cette démarche se justifie dans trois cas :
    - Si le milieu est déséquilibré, avec une ressource importante de nourriture mais peu de sites pour s'abriter ou nidifier. C'est fréquent en milieu urbain, où les jardins sont petits et souvent     fleuris. La ressource en nectar est importante, mais les insectes qui s'en nourrissent manquent de sites de nidification.
    - Si l'on veut artificiellement augmenter la densité de certains insectes. C'est le cas dans un potager cultivé de façon biologique, où le jardinier aura intérêt à attirer certains prédateurs ou     parasites pour contrôler les déprédateurs de ses cultures.
    - Si l'on veut pouvoir observer facilement certains insectes, qui sinon seraient très difficiles à repérer dans la végétation du jardin. C'est très utile dans le cadre d'activités de découverte,     ou simplement pour le plaisir de mieux connaître les mœurs des insectes.  

 

    Voici quelques nichoirs et abris simples à confectionner et très régulièrement occupés par les insectes.  

 

    La bûche percée  

                                         
                            De nombreux insectes, en particulier des abeilles et des guêpes solitaires inoffensives, utilisent les galeries creusées dans le bois mort par les larves d'insectes xylophages (c'est-à-dire           se nourrissant de bois). Une simple bûche de bois dur fendue en deux et percée de trous de différents diamètres, de 2 mm à 15 mm, est bien vite adoptée par ces espèces. Les trous ne doivent           pas traverser le bois, sinon ils ne seraient pas occupés.
          Des morceaux de bois de charpente de dimension convenable peuvent être utilisés, à condition qu'ils n'aient jamais été traités.
          Il faut utiliser du bois dur (chêne, hêtre, charme, châtaignier...) et éviter les bois blancs ou de résineux (peuplier, pin, sapin...) qui gonflent à l'humidité.          

            Ce nichoir se pose ou se suspend à proximité des parterres de fleurs, jusqu'à 2 m de hauteur, à l'abri des vents dominants.          

       
 

    Le pot perce-oreille  

                                         
          Il s'agit d'un grand classique du jardin biologique. Son principe est simple: les perce-oreilles vivant la nuit et se réfugiant le jour dans des endroits sombres et frais, ils colonisent           rapidement des pots de fleurs renversés remplis de foin (ou de paille) légèrement humide et peu tassé suspendus dans les endroits où ils sont nombreux. Gros mangeurs de pucerons, il n'y a           qu'à déplacer au cours de la journée l'abri dans un arbre ou un parterre envahi de pucerons. Lorsque le problème est résolu, il suffit de remettre le pot à sa place primitive. C'est une           manière efficace d'augmenter artificiellement le nombre de prédateurs des pucerons du jardin pour limiter leurs populations.          

            Pour que le système fonctionne bien, il faut que le bas du pot suspendu touche la végétation afin que les perce-oreilles puissent circuler facilement.          

       
                 
 

    La botte de tiges  

                                         
                            Dans la nature, les tiges sèches creuses (graminées, ombellifères...) ou remplies d'une moelle tendre et facile à creuser(sureau, ronce, framboisier...) sont fréquemment occupées comme           abris journaliers, pour l'hiver, ou pour nidifier. Il suffit de confectionner des bottes de 10 à 20 tiges de 20 cm de longueur environ en liant ensemble avec de la ficelle ou du fil de fer.           Le bambou, solide, de diamètres variés et aux nœuds espacés, convient bien pour ce type de nichoir.          

            Les tiges creuses doivent être bouchées à une extrémité ou en leur milieu pour être utilisées par les insectes. Il faut soit utiliser les nœuds naturels, soit tremper l'une des extrémités             de la botte dans de l'argile délayée dans un peu d'eau. Les bottes peuvent être fixées par deux sur un petit piquet, l'une horizontale, l'autre verticale, et réparties dans les parterres             de fleurs ou au potager.          

       
 

    Le nichoir-boite  

                                         
          La durée de vie des bottes de tiges est très courte, deux ou trois ans au plus.
          Il est possible de construire une boite en bois dans laquelle les tiges sont rangées en les tassant. Les avantages sont nombreux. La longévité des tiges est largement augmentée. Il suffit           de remplacer chaque année, au cours de l'été, les tiges utilisées l'année passée et encombrées de vieilles cellules.          

            Le nichoir devient permanent et sa durée de vie est celle de la boite en bois. Il n'est plus nécessaire d'utiliser des tiges creuses fermées à une extrémité, le fond de la boite jouant le             rôle de bouchon.          

         

            Le nichoir-boite se place comme la bûche percée.          

       
                 
 

       

  Cette page est tirée des fiches pratiques "Refuges LPO".

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17 avril 2010

IMPORTANCE DE L'EAU

J'ai remarqué que beaucoup de gens ignorent à quel point les animaux ont besoin d'eau fraîche en permanence et tout au long de l'année. Il est facile d'installer des écuelles ou des récipients peu profonds qui peuvent servir à la fois pour l'abreuvement et pour la baignade.

17 avril 2010

AMPHIBIENS

Aménager un plan d'eau pour les animaux aquatiques et semi-aquatiques

17 avril 2010

INSECTES AUXILLIAIRES

  Pollinisateurs
  moro-sphinx-405123.jpg
 

 

    L'abeille maçonne  

 

    Abeille maçonneL'osmie ou l'abeille maçonne est une abeille     solitaire qui fait son apparition en mars-avril selon la région et les températures, et bien avant l'abeille domestique. Velue noire et rousse, elle vole dès le début du printemps à la recherche     de petits trous pour y installer ses oeufs.  

 

    Sitôt un emplacement trouvé, comme un trou d'aération d'une fenêtre, elle fait des allers et retours sur le sol pour y ramasser de la terre pour fabriquer un ciment pour constituer les différents     compartiments dans lesquels elle installe ses oeufs et du nectar pour les futures larves.  

 

    C'est une abeille inoffencive qui est très utile au jardin potager ou au verger car bien avant l'abeille et d'autres insectes butineurs, l'osmie pollinisera les premières fleurs des arbres     fruitiers. A la différence de l'abeille domestique, elle ne colle pas de pollen sur ses pattes postérieure et ne fait pas de miel.  

 

 

 

 

 

 

 

 

  Lutte intégrée
 
  La chrysope aux yeux d’or
  180px-Zeudkrizop.jpg

  250px-Chrysope_larve.jpgLarve de la chrysope

 

 

 

    La
chrysope aux yeux d’or  

 

 

 

    La chrysope aux yeux d'or (Chrysoperla sp, la chrysope commune), est un névroptère méconnu dont les adultes ailés déposent leurs oeufs sur les plantes dans le feuillage, du     printemps à l’automne. Le potentiel de ponte est de 1000 œufs par femelle et par cycle. La chrysope adulte se délecte essentiellement de nectar et de pollen tandis que les larves se nourrissent     de pucerons, de cochenilles farineuses (à corps     mou), d'aleurodes, de thrips, d'œufs d’acariens et de larves     du tigre du Platane. Chaque larve peut consommer 60 pucerons par jour pendant 4 à 5 semaines (selon les conditions climatiques).  

 

    La chrysope peut donc être utilisée dans les jardins (ornements, potagers, arbres fruitiers), sur les balcons, dans les vérandas, sur toutes les plantes où sont présents différents ravageurs : Acariens (œufs), Aleurodes, Cochenilles farineuses (à corps mou), Pucerons, Teignes,     Thrips, larves de doryphores.  

 

    Il convient d'introduire les oeufs dès l’apparition des premiers ravageurs, en déposant les oeufs à proximité des foyers d’infestation. Il faut ensuite renouveler ce traitement dans les 15 jours     à 3 semaines si nécessaire.  

 

    Le cycle des chrysopes permet la naissance de plusieurs générations d’adultes par an. Notez que les chrysopes s’attaquent à plus de ravageurs que les coccinelles ! Vous ne regarderez plus les chrysopes du même oeil, totalement inoffensif pour l'homme cet insecte que l'on rencontre parfois     dans nos maisons au début de l'hiver ou il recherche un refuge est un vrai auxiliaire du jardinier. Pour protéger cet insecte utile,     évitez les produits phytosanitaires et les insecticides auxquels il est très sensible et offrez-lui un abri pour l'hiver.  

 

 

 

 

 

    guepe_Pemphredon.jpg  

 

    pemphrédon, l’une des guêpes solitaires les plus communes  

 

    Certains insectes bienfaiteurs du jardin logent dans des galeries creusées dans des rameaux d'arbustes à moelle ou aménagées dans les tiges creuses de plantes     sauvages.  

                                                       
          Les premières sont fréquentées par des petites guêpes solitaires (moins de 1 cm), inoffensives et sans danger pour l’homme, qui chassent des insectes ravageurs pour nourrir leurs larves. La           « reine » pemphrédon, l’une des guêpes solitaires les plus communes, creuses une série de loges dans une tige à moelle. Elle pond un œuf dans chaque loge, dépose à côté une dizaine de           pucerons endormis par une piqûre puis ferme la loge avant de passer à la suivante. Dans une tige de 20 cm, elle dépose ainsi jusqu’à 500 pucerons. D’autres guêpes nourrissent leurs larves           de moucherons ou de chenilles.        
          Les tiges creuses sont aménagées par des abeilles solitaires fort utiles au printemps pour polliniser les fleurs des arbres fruitiers. Elles restent dans les parages de leur « ruche » et           sont souvent plus efficaces au printemps que les abeilles sociables. L’une des plus connues est la mégachile qui découpe des rondelles dans les feuilles, en particulier celles des rosiers,           puis les enroule en forme de cigare pour tapisser l’intérieur des tiges creuses et aménager des loges douillettes. Dans chacune, elle pond un œuf et dépose du pollen pour nourrir la larve.           L’osmie s’installe directement dans une tige creuse et en bouche les orifices avec de la terre. C’est elle qui bouche ainsi les trous d’évacuation des eaux situés en bas des fenêtres. Si           vous lui offrez des tiges creuses, elle épargnera vos fenêtres et vous profiterez des ses talents de pollinisatrice.        

17 avril 2010

RUCHES EN VILLE

 

  Des efforts sont réalisés sur le département et sur Angers pour maintenir les populations d'abeilles.

  Des cours sont organisés au rucher-école du lycée agricole du Fresnes et au rucher de Boudré à Seiches sur le Loir par deux associations, l'U.A.A. et l'A.S.A.D.
  Site Internet : www.labeille49.fr

  Des étudiants de l'ESA et de l'ENITH ont également en projet d'avoir des ruches au sein de leur établissement.

17 avril 2010

CHAUVE-SOURIS

Nichoir pour   chauve-souris

  Il est très important de placer ce nichoir plein Sud ou Sud-Est (sur un mur ou un arbre, dans un endroit ensoleillé. Hauteur idéale : 3,50 m - 5 m.  

    Plan d'un nichoir pour Pipistrelle :  

nichoir pour Pipistrelle, plan

 

    Emmanuel Cosson" <Emmanuel.Cosson@newsup.univ-mrs.fr>, visiteur du site et passionné par les chiroptè res nous précise ceci : le plus important semble être la dimension de la fente     d'entrée. Par exemple, pour les pipistrelles qui sont les plus communes en nichoirs plats, il faut qu'elle fasse entre 0,5 et 1 cm, au plus 1,5 cm — mais les chances de voir alors des     pipistrelles s'y installer se réduit. Par contre à cette taille, des espèces de chiroptères plus grosses mais moins relativement communes pourraient s'installer ponctuellement comme la Sérotine     commune ou le Grand murin.  

 

    Conseils :
    - Commencez par redessiner le plan en respectant bien l'échelle des dimensions et en imaginant les différents angles. Ainsi, vous aurez bien plus facile pour construire le nichoir.
    - les chauves souris sont sensibles au froid, donc soignez les ajustages, il ne doit pas y avoir de trou autre que l'entrée. Il est conseillé d'employer du bois le plus épais possible. Vous     pouvez aussi fixer une plaque de tôle sombre autour du nichoir.
    - Ne peignez pas le nichoir et ne poncez pas l'intérieur. La peinture est toxique, les ruguosités facilitent l'accès. Éventuellement, si votre bois est clair (pin, par ex.), vous pouvez teindre     ses faces externes en les frottant avec du brou de noix, du gaillet, du charbon de bois, de la betterave, etc., teintures naturelles répandues, non-toxiques et sans odeur forte persistante. Plus     simple, plus durable et moins salissant : brûlez légèrement la surface externe du nichoir pour la noircir.
    - Voyez les conseils d'installation pour placer le nichoir au bon endroit.
    Contactez la FRAPNA-Isère ou la FCPN pour plus de détails ou bien voyez sur l'URL suivante : http://www.museum- bourges.net/html/index_conseils.htm  

Emmanuel nous donne aussi deux adresses, pour qui préfère acheter des nichoirs complets :

 

    Nichoir pour l'étude et la protection des chiroptères (Catalogue sur demande)
    René BOULAY
    4, rue Hector BERLIOZ
    76120 GRAND QUEVILLY testés par l'association Groupe Chiroptères Provence

    Nichoirs SCHWEGLER : catalogues sur demande à :
    SCHWEGLER / VALLIANCE
    Z.A Grange la Chapelle
    69120 SAVIGNY
    tél : 04 74 01 23 10
    Fax : 04 74 01 23 54  

 

    Important : Abstenez-vous absolument de toute visite entre Octobre et Mai. Une chauve-souris réveillée en plein hiver risque la mort!  

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